- Connaissance des Énergies avec AFP
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La vice-présidente du Venezuela a affirmé vendredi avoir un "plan secret" pour donner un "nouvel élan" à l'industrie pétrolière, après la fin des licences qui permettaient l'exploitation des multinationales dans ce pays malgré l'embargo américain.
Risques de sanctions des États-Unis
La société américaine Chevron, l'espagnole Repsol, la française Maurel & Prom et l'italienne Eni - qui ont bénéficié de ces dérogations - risquent maintenant des sanctions des États-Unis si elles restent dans le pays.
Jusqu'à présent, seule Chevron a annoncé qu'elle abandonnait la production de pétrole au Venezuela.
La vice-présidente Delcy Rodríguez a déclaré que ce "plan secret" a été confié à la direction de la société pétrolière nationale Petróleos de Venezuela (PDVSA) lors d'une réunion virtuelle avec le président Nicolas Maduro et d'autres hauts responsables de l'industrie.
Baisse de production exclue
"Avec ce plan secret, nous donnons un nouvel élan à la production et à la croissance", a-t-elle ajouté. "Nous accueillons (...) nos partenaires internationaux, mais il est possible que nous puissions le faire seuls, nous pouvons le faire". Mme Rodríguez a déjà exclu la veille une baisse de la production.
Le Venezuela produit environ un million de barils par jour, dont quelque 200 000 avec Chevron.
Le géant américain ne peut pas produire de pétrole au Venezuela mais peut, selon les médias, maintenir des équipements dans le pays sous une licence supervisée par le Département du Trésor.