- Connaissance des Énergies avec AFP
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Nicolas Maduro Guerra dit Nicolasito, fils unique du président vénézuélien Nicolas Maduro, a affirmé vendredi que le Venezuela allait avancer "avec ou sans les sanctions" américaines visant le pays.
Nous allons "avancer avec ou sans sanctions. Sans sanctions, c'est plus facile. S'il y a des sanctions, il y a un plan. Nous avons toujours été préparés et nous nous sommes préparés", a dit vendredi, à l'avant-veille des élections législatives et régionales, le fils du président, à une poignée de journalistes dont un de l'AFP.
Refusant de commenter les négociations entre Washington et Caracas, Nicolasito ("petit Nicolas"), dont les médias assurent qu'il est dans le secret de la présidence, a toutefois évoqué les licences pétrolières, et notamment celles du plus grand producteur, l'américain Chevron.
Celles-ci avaient été accordées par l'administration de Joe Biden et permettaient aux multinationales pétrolières d'opérer au Venezuela malgré l'embargo américain visant le pays caribéen.
Toutefois, Donald Trump les a révoquées, avant d'étendre la date limite du 3 avril au 27 mai prochain.
Elles constituent l'un des enjeux des négociations entre les Etats-Unis et le Venezuela.
Avec "le départ de Chevron, les États-Unis se tirent une balle dans le pied. Nous, nous allons continuer à vendre du pétrole", a commenté M. Maduro Guerra, assurant qu'"ils (Chevron) ne veulent pas partir" mais "un lobby là-bas leur fait du tort".
Il fait référence aux lobbies hispaniques aux Etats-Unis qui militent pour une politique de pression maximum contre le Venezuela et Cuba.
Âgé de 35 ans, Nicolasito, député depuis 2021, est la tête de liste de pouvoir à Caracas lors des élections législatives de dimanche. Il a été une des figures du pouvoir pendant la campagne. 24 postes de gouverneurs et 285 sièges de députés sont en jeu.
"J'aspire à servir. Je ne suis obnubilé par aucune ambition personnelle. Je l'ai dit à mon père et il y a des témoins (...) avant qu'ils n'annoncent les candidatures" aux législatives, raconte-t-il quand on l'interroge sur ses aspirations personnelles.
"Je lui (président Maduro) ai dit que la seule chose que je lui demande est qu'il me laisse dans le parti (Parti socialiste Unifié du Venezuela), parce que pour moi, le travail du parti est ce qui est le plus beau et le plus important. Le travail de rue".