- Connaissance des Énergies avec AFP
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Le géant italien de l'énergie Enel a vu son bénéfice net prendre presque 4% sur un an au premier trimestre 2025, à 2 milliards d'euros, a indiqué l'entreprise jeudi, et ce malgré la baisse des prix de l'électricité.
Ses ventes ont également crû bien plus qu'attendu, atteignant 22 milliards d'euros sur les trois premiers mois de 2025 alors que les analystes interrogés par la plateforme financière Bloomberg tablaient sur 19 milliards d'euros de de chiffre d'affaires, c'est-à-dire peu ou prou ce qui avait été fait au premier trimestre 2024.
"Malgré des prix plus bas pour les clients en Italie, nous avons confirmé pour le septième trimestre consécutif la trajectoire de croissance (...) durable communiquée aux marchés", s'est félicité Flavio Cattaneo, PDG du groupe, cité dans un communiqué.
Ceci "grâce à l'optimisation des processus, des activités et des produits et à la contribution" des activités en Espagne, aux Etats-Unis et en Amérique latine venus compenser la baisse des prix en Italie, a-t-il ajouté.
Privatisé en 1999, Enel est le principal producteur d'électricité du pays.
Sous l'égide de Flavio Cattaneo, qui a pris en mai 2023 la relève de Francesco Starace, Enel a décidé de ralentir ses investissements dans les énergies renouvelables, préférant se concentrer sur la rentabilité.
Selon son nouveau plan stratégique publié en novembre, Enel prévoit d'investir 12 milliards dans les énergies renouvelables sur la période 2025-2027, sur un total de 43 milliards.
A titre de comparaison, le dernier plan présenté par Francesco Starace comptait y consacrer des investissements de 17 milliards d'euros sur un total de 37 milliards, entre 2023 et 2025.
Mais le renouvelable reste de loin le mode de production d'électricité majoritaire d'Enel: près de 70% du total, contre autour de 18% pour le thermique et 12% pour le nucléaire.
M. Cattaneo s'est également montré ouvert à un rôle croissant du groupe dans le développement de l'énergie nucléaire de nouvelle génération, y compris en Italie où les dernières centrales ont fermé en 1990.
